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Politiques culturelles

 

                Quelle politique culturelle à SIGNES ?

                       (débat du 12 octobre 2023)

Un constat :

  • Des manifestations variées mais d’un niveau très variable :

  • Des manifestations qui sont souvent le reflet de l’activité associative, ce qui est positif, mais qui impliquent des choix. Par ex. Un très gros budget pour une animation pseudo historique, à la mode quand on manque d’idées et de projets, « les Médiévales », qui se font un peu partout (en même temps qu’au Castellet, le jour même) et qui intéressent surtout les personnes extérieures à Signes. (les Wikings…). C’est aller à contre-histoire et faire un amalgame qui n’éclaire en rien les habitants sur leur histoire.

  • L’ignorance d’une culture propre au pays est alors flagrante : les troubadours (12e et 13e siècles), ont été présents avec les Cours d’Amour réputées de Pierrefeu et Aix en Provence. A Castel Vièlh à Signes. La femme était au cœur de la lyrique troubadouresque fondée sur les valeurs de respect, (convivéncia), égalité (paratge) dans un monde féodal (nous avons reproduit un document sur ce thème dans « Toponymie de Signes »).

  • Il y a là une richesse culturelle liée à la langue que peu de Signois connaissent, noyée aujourd’hui dans le marché de modèles standardisés de la chanson, de l’image et de plus en plus anglo-saxons.

  • Alors que le patrimoine est tout un contexte d’histoire (ancienne et proche pour les locaux) et qu’il ne se réduit pas aux « vieilles pierres ».

  • Des manifestations absentes (la fête européenne du patrimoine ignorée). 

Objectifs : Créer du lien social

  • La diversité implique des budgets conséquents en liaison avec les projets municipaux mais aussi une meilleure concertation avec les acteurs locaux.

  • Dans le domaine culturel local, la dimension de la langue d’oc, le provençal, est un moyen de créer du lien entre les Signois, anciens et nouveaux.  En dehors de la Saint Eloi, il y a aussi des fêtes traditionnelles à repenser (Carnaval, en liaison avec les écoles, associations…tentatives faites). Il faut des meneurs de jeu sur ces thèmes qui travaillent dans le milieu associatif, y compris hors de Signes. La municipalité doit ici aussi faire des choix et prendre en mains cette partie fondamentale de la culture signoise. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
  • Dans ce sens, retrouver la langue dans les noms de lieux : un projet va se mettre en place en liaison avec l’ADLOC et les responsables, adjoints à la culture et au patrimoine.

  •  Projet en cours : Signalétique bilingue avec redécouverte des noms de rues anciens. Faire redécouvrir une histoire ancienne et proche.

  • Mise en place d’un atelier sur le thème « Dans les rues de Signes » : jeudi 19 octobre, 18h, médiathèque. On peut y participer, document de travail fourni seulement aux participants s’ils le demandent dès à présent.

Prendre contact avec Gérard Tautil, Associacion per lo Desvolopament de la Lenga d’Òc (ADLOc) : tautilg@gmail.com

        

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   Le chœur d’Oc de CORRENS à la salle des fêtes

                           « RESISTÉNCIAS »

  C’est un répertoire de chants dédiés aux résistances en pays d’Oc mais aussi à celles des révoltes populaires. Présentés en français, les chants de ce groupe de qualité rappellent la légende Martin Bidouret (tué deux fois dans le Haut-Var) par les forces de répression de Napoléon III, la révolte des paysans cévenols contre le pouvoir central (Sem Montanhòls - Nous sommes des montagnards), le traditionnel «Abriu 74» du Catalan Luis Llach contre le pouvoir de Franco (version originale en français). De nombreux traditionnels comme Il bersagliere (italien), Musica sur le poème niçois de A. Pelhon, Begam un còp de mai (poème de P. Esquieu) et un texte de Mistral (Santo Mario) ; La terra es freja,  rappelle un traditionnel limousin collecté dans le petit village de Sant Sauvador.

Merci pour cette belle soirée qui démontre une fois de plus que le lien social ne peut être construit sans le lien linguistique et culturel de nos territoires.

Merci à Jean Marotta et à son groupe qui ont démontré que culture, qualité et recherche ne peuvent être dissociées. Un groupe qui gagne à être connu et qu'il faut faire connaître pour sa prestation de qualité.

Merci à Karine Culioli, Josette Navaro et à Thomas Lebessou, ces élu-e-s qui ont représenté la Mairie et démontré l'intérêt de la commune pour notre culture commune.

Merci au Service de la communication et à la Médiathèque qui ont relayé l'information avec efficacité.

Merci à celles et ceux qui ne baissent pas les bras malgré l'ambiance de confinement maintenu, plus ou moins imposée par une pandémie qui a réduit le nombre de participants (obligation du passe). 

 Grand mercé per vòstra participacion activa que permete a l'associacion de contuniar son pretzfach. Grâce à vous l'ADLOc tient le cap !

Catherine Olivier, Gérard Tautil

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Toujours d’actualité :

              Pour éviter le contre-sens du « cygne » du blason municipal, sortir des conformismes signalétiques auxquels certain-e-s sont accoutumé-e-s

 

                                TOPONYMIE DE SIGNES

                                             Un Territoire et des Hommes

                              Le trésor des noms de lieux d’un village provençal

                                                      Gérard TAUTIL

Préface de Alain Barthélémy-Vigouroux, ancien conseiller pédagogique d'Occitan-Langue d’Oc des Bouches du Rhône.

                               Editions du C.R.E.O. Provence et de  l’IEO Var

Le site que tout Signois doit connaître et consulter :

http://toponymie-signes.e-monsite.com

 

  L’étude des noms de lieux en Pays d’Oc est une étape importante de la réappropriation linguistique et culturelle. La connaissance des toponymes signois, entreprise par Gérard Tautil et les participants au cours de Langue d’Oc-Provençal, fruit de trois années d’enquête sur le terrain, aboutit à cette publication qui s’inscrit dans la droite ligne de la recherche toponymique provençale.

  Quel sens peuvent avoir ces noms de lieux juxtaposés dans les cartes et les documents cadastraux, autre que folklorique ou faussement évident : Belincent, Cancerilles, Cante Cigale, Carnaval, Chabran, Croupatières, Mare Caïre, Gapeau, Garagaï du Signoret, Jas de Laure, Latay, Maramouyé, Panerolle, Pou de Vèze, Puits d’Encastre, Queue de Sartan, Ragage de Brugedor, Roudelière, Samble du Tuèi, Signes, Suy ou Siou Blanc, Uyé des Lèques, Vanade, Ventador, Viole ?

  La toponymie est un véritable déploiement d’histoire, elle donne du sens à nos lieux de vie. Non seulement pour les locaux mais aussi pour les Provençaux d’hier et d’aujourd’hui. Partie de nous-mêmes, elle nous fait découvrir le pays derrière le paysage et nous fait pays. Ce travail rigoureux nous fait entrer en sciences humaines par une porte trop longtemps ignorée en anthropologie. La connaissance de la Provence réelle, en perspective avec l’ensemble occitan, y trouve un nouvel éclairage.

 

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Gérard TAUTIL, auteur de nombreux articles et d’ouvrages sur la réalité culturelle, sociale et politique occitane. Il contribue aujourd’hui, dans le suivi d’une recherche collective sur sa commune, à une étude toponymique qui est l’une des manifestations de la culture d’Oc et de ses origines dans le cadre de la formation des langues romanes.

 

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Je commande :…….. exemplaire (s) au prix de 20 euros l’exemplaire.

Soit :……

Frais de port pour 1 exemplaire : 6€ (lettre suivie)

Frais de port pour 2 exemplaires : 9€ (colissimo)

Soit en tout :…….

 

Chèque à l’ordre de « Gérard Tautil » :

Adresse : Lo Cebier - 300, chemin du Plan de Chibron

   83870 SIGNES

 

         Pour les Signois : afin d’éviter un envoi par la poste prendre contact avec l’auteur

   

 

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 L’Association pour le Développement

de la Langue d’Oc inaugurée à Signes  (A.D.L.OC)

 

 

Corala de la sanha

Corala de La Sanha de Mar, bailejada per lo Miquèu Tournan  (aquí-dessús amé sa còla - Fotò Ceucle occcitan dau país de Sanha)

 

    Après huit années de cours de Langue d’Oc suivis régulièrement à la Médiathèque les 2e et 4e mercredis du mois, ses fondateurs ont décidé de se fédérer en association. C’est chose faite depuis le 11 février lors d’une belle vesprada dans l’église St-Pierre pleine de monde, où  l’architecture s’est prêtée avec bonheur aux sonorités anciennes des chants de Noël et des créations contemporaines. Le gaubi de cette chorale s’est magistralement exprimé dans une suite de chants comme Mieja nuech (Minuit), ou avec les paroles d’un poème de Gérard Tautil sur lei Chantos (leis obradors navaus, les chantiers navals et son monde disparus) mis en musique par Miquèu Tournan.

     Si musiques et paroles créent souvent l’enchantement, il était bien présent ce soir à Signes en langue d’Oc. Saluons cette chorale de qualité du Cercle occitan de La Seyne qui s’est produite bénévolement, en solidarité avec notre cours d’Oc. Et si le Provençal est toujours vivant dans nos cœurs ( au défi du « patois » !), faisons-le résonner dans nos carrieras ! Il suffit de se joindre aux rencontres conviviales de cette nouvelle association. Merci à la paroisse pour nous avoir reçus et à la Commune présente en la personne de Jo Fabris, Adjoint à la culture.

 

                                                                                                                                                                                                             A.D.L.OC

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