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Forum de discussion

DEBATS

 Point de vue  

"RETRAITES ET PRODUCTION

Non pas équilibre des comptes mais lutte des classes - pour décider du travail :

   Les retraités qui s’investissent dans les associations, mairies (la majorité des conseillers municipaux), qui gardent leurs petits-enfants (23 millions d’heures de garde d’enfants par semaine (*1) - c’est-à-dire autant que les assistantes maternelles) montrent que des fonctions sociales cruciales sont aujourd’hui assumées sans actionnaire ni crédit.

  La gestion des Caisses de Sécurité sociale fut le fait des travailleurs organisés, de 1946 à 1967, sans banque, ni gouvernement ! Cette gestion ouvrière n’a jamais cessé d’être attaquée depuis sa création jusqu’à aujourd’hui, alors que c’est quand elle a été la plus effective que tous les hôpitaux de France furent construits - édification formidable non pas= grâce au prétendu « plein emploi » des années 1960, en fait plein emploi… des hommes (le taux d’emploi des 20-60 ans était, au recensement de 1962, de 67 %, contre 76 % en 2002), mais construction rendue possible par une hausse considérable du taux de cotisation maladie.

   100% de cotisations sociales sur la valeur ajoutée des entreprises, ce serait la fin du capitalisme. Remplacer le crédit par la subvention, et le remboursement par la cotisation, est l’enjeu des retraites et de la Sécu.

   Le gouvernement ne prendrait pas le risque d’une insurrection nationale simplement pour transformer des retraités en chômeurs (augmenter le nombre de demandeurs d’emplois ne diminue pas le chômage mais l’augmente ! – en outre une grande partie de la population dès 60 ans est au chômage ou en arrêt maladie). Cette réforme, absurde du point de vue pragmatique, est question de pouvoir. Nous perdons à refuser de l’admettre, car ainsi nous refusons d’admettre notre puissance.

   Nos adversaires conçoivent la Sécu comme un marché potentiel sur lequel ils voudraient mettre la main. Pourtant nous dénions ce statut de production que permet l’institution, et évoquons une solidarité entre travailleurs. Or si la Sécu était cette solidarité, et non un pouvoir sur la production, alors le capital laisserait faire, selon son intérêt. Mais l’acharnement gouvernemental et médiatique, inexplicable par cette logique, témoigne bien de ce que l’institution empêche le capital de contrôler toute l’activité économique. Et le pan qui lui  échappe émane de décision collectives, démocratiques.

   Parlons de cette guerre qui nous oppose au capital. La solidarité, si elle a un sens pour le quotidien des individus, ne peut être une revendication fédératrice. Déshabiller Pierre pour habiller Paul comme projet politique distribue des cartes au RN. Et il n’est pas étonnant quece parti propose la suppression des cotisations - au motif que cela augmenterait les salaires. Au contraire de cette idée de charité… c’est, depuis leur apparition, lorsque les cotisations sociales ont le plus augmenté que les salaires nets ont connu leurs plus fortes progressions*.

Aucun mouvement ouvrier ne s’est construit sur une solidarité envers les pauvres mais au contraire sur l’affirmation que c’est nous qui produisons. Parler de solidarité aux prolétaires signifie de reporter aux calendes grecques la lutte pour la production, dire que la vie n’est une richesse qu’avec un actionnaire derrière, que cet actionnaire s’il est majoritaire aura ledernier mot, car il décide du travail et de toute vie économique, et que nous ne pouvons que le prier de nous traiter mieux - c’est hélas difficile pour lui car la concurrence inter capitaliste ne s’attache qu’aux poissons qui mangent les autres poissons, car tout partage y est fonction des forces financières en présence, qui ne se portent bien qu’en maltraitant les travailleurs et la planète.

* Depuis leur apparition, c’est quand les cotisations sociales ont le plus augmenté que les salaires nets ont connu leurs plus fortes progressions : selon le rapport du directeur général de l’INSEE, Cotis Jean Philippe, commandé par Nicolas Sarkozy en 2009, le niveau des salaires net de 1983 est, en francs constants, 2,2 fois plus élevé que celui de 1959. Alors que les cotisations sociales représentaient 32 % du salaire brut au lendemain de la Libération et 65 % dans les années 1990. Les progrès en France de l’augmentation des cotisations sociales en même temps que de l’emploi permettent d’assumer la cotisation sociale non plus comme un coût du travail pesant sur l’emploi, mais comme un salaire qui peut être, au contraire, débarrassé du carcan de la forme de mise au travail en régime capitaliste, l’emploi.

   Tout appelle aujourd’hui à refuser la suprématie du capital, sa concurrence acharnée où le gagnant est savant de violences sociales, et en position matérielle d’imposer au plus grand nombre ses conceptions et ses placements - simplement car il est libre d’acheter et de vendre. Le monde brûle et hurle de cette compétition d’aristocrates financiers où l’hégémonie est le but, nécessitant de nous écarter des décisions de production pour faire en notre nom les choix les plus calamiteux. Aujourd’hui qu’il est vital de concevoir d’autres organisations sociales, et la Sécu en est une, des plus efficace, il serait temps d’affirmer et d’assumer la cotisation sociale comme le système de production, alternatif au capitalisme, le plus puissant. Comparé à ce dernier, il est accessoirement beaucoup moins cher, sans publicité ni actionnaires, assurément moins dévastateur, moins sexiste et raciste, plus écolo, plus démocratique, plus propres à stimuler les coopérations empêchées par la concurrence, et plus apte à être tout cela davantage encore...

   La Sécu très concrètement finance l’automobile de l’infirmière libérale, la location de l’appartement du retraité, et ainsi le commerce immobilier, les vêtements et la consommation de millions de personnes, les appareils d’imagerie médicale, le matériel informatique des hôpitaux et l’industrie pharmaceutique. Les marchés publics et l’argent public sont le support, la vache à lait des grands groupes privés. Ce sont les emplois qui paient les cotisations sociales, oui, mais on oublie que tous les emplois sont, au final, nécessairement financés par d’autres salaires - dont certains sont payés par les cotisations sociales. La Sécurité sociale nous permet justement d’instituer des salaires, mais sans recours aux investisseurs. Et c’est rigoureusement le même procédé qui finance le personnel de santé, les chômeurs ou les retraités.

   La retraite est donc bien un choix de société mais j’attends toujours la suite : pourquoi nepas dire la chose qui détermine la société : mode de production.

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notes

(*1) Je n’ai pas vérifié ce chiffre, donné par Clément Viktorovitch sur France Info : ce qui m’importe est de représenter que des activités réalisées dans l’emploi le sont aussi hors emploi dès qu’un financement le rend possible. Ceci se produit aujourd’hui, spontanément, sans aucune contrainte, et sans la moindre organisation.

   Qu’adviendrait-il alors de l’institution d’une retraite à 50 ans, âge où malgré l’expérience accumulée, le travailleur souffre souvent de l’impossibilité de faire évoluer son activité - quand il n’est pas chômeur et alors n’a qu’une chance infime de retrouver un emploi…

-qu’adviendrait-il si cette institution favorisait la communication entre travailleurs d’une même branche, en relation avec des élus de collectivités, associations, clients et usagers, techniciens des outils concernés, que cette institution comprenait la participation aux décisions d’investissements - en redonnant le pouvoir de gestion aux Caisses de Sécu ?

   Cela vaudrait mieux que le chaos des Marchés pour financer nos activités, avec la stagnation des investissements malgré l’accroissement des profits et de l’épargne (*2), le sous- investissement dramatique dans des secteurs essentiels comme l’agriculture - pour tout dédier à la publicité, au tourisme, à la spéculation financière, à la manipulation médiatique, à l’obsolescence programmée, aux grandes surfaces, aux choix industriels les plus polluants, aux guerres… (*3) Cela procurerait certainement de la liberté, pas tant cette liberté fantasmée (plutôt de cauchemar) de lire le journal du matin au soir pendant des semaines, des mois et des années. Au contraire, en dehors d’un temps pour penser ou de prendre soin de sa santé, cela libèrerait le désir, désir de faire - les initiatives locales, les créateurs passionnés par leur profession, par une technologie nouvelle, un marché à créer, un collectif à animer, un territoire à valoriser à travers une activité à inventer ou à restaurer. Les métiers physiquement éprouvant laisseraient plus de place aux jeunes. Et les finalités de seule rémunération, inutiles sauf au pouvoir, malhonnêtes, néfastes, dégradantes, antidémocratiques, deviendraient plus difficiles à poursuivre, ou contestables dans le collectif de travail. Aux dépends des groupes monopolistes, nous déplacerions le travail vers une valeur qui aurait du sens.

   Nous devons développer le droit exprimant la souveraineté et la responsabilité des citoyens- travailleurs sur la production, renforcer le travail émancipé en cours de formation. Tant que la production a comme objet la valeur elle-même, la fuite en avant, productiviste, violente, s’impose.

   Pour d’autres propositions concrètes d’élargissement de la Sécurité sociale, voir le site de l’association Réseau Salariat, ou les travaux de Bernard Friot, Christine Jakse, Nicolas Da Silva, Denis Bayon, avec : Sécurité sociale de l’alimentation, du logement, énergie, transports, arts, médias, salaire à la qualification professionnelle, dit salaire à vie…

   (*2) Selon les comptes nationaux des sociétés non financières (source : INSEE), le recul des salaires direct et indirect dans la richesse française (valeur ajoutée) équivaut à – 8,2 % entre 1982 et 2010, pendant que les dividendes augmentaient de 6 %, l’épargne des entreprises de 9 %, et que les investissements stagnaient.

   (*3) Le partage en régime capitaliste concurrentiel est fonction des forces financières en présence. Ceci rend inévitable le développement inégal et par bonds des différentes entreprises et des secteurs de production. Il en résulte des disproportions d’investissements, par exemple entre l’agriculture et l’industrie lourde, ce qui détermine ou entrave le développement des techniques, et le sort de tous. Ces inégalités entre les divers aspects de l’économie nationale provoquent des gâchis, des crises, des spéculations intensives, renforçant toujours la concentration des capitaux et des productions, renforçant le monopole – dernier mot du développement des banques. Si nous ne contestons ce partage, où l’on n’a pas tenu compte de nos intérêts, nous pourrons habiter comme le poète dans les cieux de Jupiter… Le capital financier veut non pas la liberté mais la domination. Les monopoles dans l’économie sont incompatibles avec un comportement qui exclurait le monopole, la violence et la conquête. La « lutte » contre la politique des trusts et des banques, si elle ne touche pas aux bases de leur économie, se réduit à des souhaits pieux et inoffensifs. Car plus le capitalisme se développe, plus forte est la concentration de la production et du capital, laquelle engendre le monopole, les dominations, les violences, et plus âpre est la lutte entre rivaux.

   Or le capitalisme soumet les travailleurs par la dette d’investissement ; il est urgent de reprendre la dynamique, aujourd’hui interrompue, de socialisation de la valeur dans des caisses gérées par les travailleurs et assurant le salaire à vie des personnes et la subvention de l’investissement. Alors que le capitalisme, par une étrange inversion des rôles, pose comme endettés ceux-là mêmes qui produisent la valeur. »

 

LUC LOMBARDO 

(07/02/2023)

 

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Libre opinion   

 

 

 

 

COVID-19 : Vaccin, pas vaccin. Passe, pas passe… Notre point de vue.

Depuis que ce virus est entré dans notre quotidien,  la Chambrette observe les réactions à tous les niveaux.

Au niveau mondial :

Chaque pays s’est dépatouillé de son mieux (ou pas) selon le penchant de leurs dirigeants plutôt surpris d’une telle diffusion pandémique. Mais alors à quoi servent-ils ? Quelle confiance leur accorder ? Pourquoi l’OMS n’a-t-elle pas prévu ce risque ?

Au niveau français :

- Pas de masques au début! On sait tous que les échanges internationaux s’accroissent dans le monde modernisé. De fait, des virus ont émergé ces dernières années. Virus sur lesquels l’Etat a paré au plus pressé et mécaniquement enrichi les laboratoires privés. Que fait l’Agence Nationale de Santé ? Aujourd’hui des masques et du gel à profusion = surconsommation.

- Pas de vaccins au début! A force d’économiser sur la recherche médicale et privilégier les achats de médicaments hors de France nous ne savons plus en créer. Aujourd’hui les laboratoires étrangers nous font payer le prix fort. Où est l’économie ? Aujourd’hui suspicion sur les vaccins parce que fabriqués précipitamment.

Au niveau local :

Région, Département, Intercommunalité, Mairie tous ont été muets. On nous donne tous les jours les chiffres du covid sur les médias mais à Signes on ne sait pas ! Cela nous permettrait d’accentuer les mesures barrières voire d’être mieux éclairés sur le choix d’une vaccination ou d’un refus. Rien sur les sites ! Rien de la préfecture ! Où sont les responsables ?

Devant ce constat, notre association de citoyens observe les différentes réactions des Signoises et des Signois. Comme partout, il y a les vaccinés, les non vaccinés, les pour le passe sanitaire et les contre le passe sanitaire. Nous n’avons pas vocation de conseil à ce niveau. Chacun décide de ce qu’il a à faire. Nous ne sommes pas compétents pour dénoncer la composition des vaccins ni leur utilité.

   Par contre, nous constatons que les désengagements de l’Etat pour un ultra-libéralisme ne nous est pas favorable. Ces mêmes libéraux font appel à l’Etat providence lorsqu’il y a crise. Ici oui. 

   Un conseil électoral : soyez vigilants aux présidentielles. Que ressortira-t-il des urnes en 2022 ?

Jean-Pierre SALVADOR

(1er Octobre 2021)

 

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Libre opinion

Sur la "modernité”

 

La modernité peut-être définie comme un concept désignant l'idée d'agir en conformité avec son temps et non plus en fonction de valeurs, considérées de facto comme "dépassées". 

Quelles sont les valeurs que nous mettons en avant aujourd'hui dans notre société ? Bien sûr, si nous levons le regard sur le fronton de nos mairies et de nos écoles, nous y verrons celles qui avaient un jour été si modernes, toujours gravées dans la pierre. Sous prétexte de les préserver, nous nous sommes égarés dans un système qui  les ignore, les nie et les piétine. 

La valeur essentielle qui nous anime encore aujourd'hui, qu'on nous assène sans cesse, pour laquelle on sacrifie tant d'autres choses, c'est celle de la croissance. La voie sur laquelle on nous impose un sens unique, sans alternative, celle de la croyance absurde en une croissance infinie. Qui peut encore ignorer où cela nous mène ?

 Les adeptes de cette croyance ont toujours moqué ceux qui depuis des décennies tentent de démontrer qu'une autre voie est possible. Les premiers ne sont plus crédibles, leurs valeurs de facto dépassées, archaïques, leur système à bout de souffle. Les seconds ne sont pas que des doux rêveurs, comme moi, mais des architectes, des médecins, des économistes des chercheurs, des agriculteurs, des artistes, des entrepreneurs, des professeurs, des citoyens de tous âges et de toutes professions, qui ne font pas que discuter mais qui agissent, qui conçoivent et qui créent. Économie circulaire,  monnaies locales, coopératives de finances solidaires, micro-fermes, agroécologie, AMAP, ressourceries troc, échanges de service, écohameaux (écovillages!), habitats transgénérationnels, ateliers solidaires, chantiers participatifs, festivals...

 

 Le concept de résilience est né et se développe, il s'oppose à la croissance, la conteste, il est porté par des valeurs de solidarité, de bienveillance et de conscience. Ces valeurs ne sont pas nouvelles mais sont bien celles que nous impose notre temps, ce qui fait toute leur modernité. 

Signois, soyons modernes ! (vite, ça chauffe!)

 

Rodolphe MATHEY

 

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TRIBUNE LIBRE. En débat

 

               Etendre le salaire à la qualification personnelle et la cotisation sociale à une majeure partie de l’économie,

                                                                           unique solution par le haut 

 

   Ils vont être contents, à l’hôpital, quand le gouvernement va leur annoncer que ce qui finance leurs salaires, la cotisation sociale, va être « reporté ». Bonne idée de les assommer une fois qu’ils seront étourdis… Bonne idée aussi  de demander de l’argent aux banques : comme la monnaie n’a de valeur que parce-qu’elle est échangeable contre du travail, il faudra, pour justifier ces emprunts, travailler plus pour gagner moins, ce que s’emploie déjà à favoriser le gouvernement en continuant sa destruction des droits des travailleurs. Il y aurait bien autre chose à faire…

« Soutenir les entreprises, les PME, c’est décréter que les dettes d’investissement ne seront pas remboursées. Là on fait porter les responsabilités de la crise actuelle sur ses initiateurs, c’est-à-dire les marchés financiers. » « L'hôpital a besoin d'une augmentation massive du taux de cotisation maladie, augmentation que les entreprises paieront en ne remboursant pas leurs dettes d'investissement. » (Bernard Friot)

Ce sont les travailleurs, les populations, qui créent la richesse. Il est essentiel de démontrer l’inutilité du gâchis spéculatif en commençant par le non remboursement, partiel ou total, des dettes des entreprises pour l’investissement, corrélé à une hausse des taux de cotisation ainsi permise. Ces cotisations supplémentaires rendront possible du travail (postes créés dans les hôpitaux, etc…), qui génèrera à son tour des cotisations supplémentaires venant alimenter l’investissement futur. Il s’agit de tirer la monnaie du cercle infernal : endettement - investissement, pour l’amener à celui de la cotisation - subvention. 

 

Nous connaissons deux moyens pour financer une production :

Du côté du capital privé, comme la condition de tout investissement financier est l’intérêt, dans un cadre de concurrence pour le profit maximum (celui qui a plus est avantagé, dans ce système, et prend l'argent des autres), chaque capitaliste doit accumuler d’avantage, contraint de chercher en permanence à réduire ses coûts. Cette logique d’accumulation fait qu’il y a toujours plus d’argent pour les riches. Et donc moins pour payer les « bras » qui travaillent.

Pour que ce chat ne se morde pas la queue - car c’est quand même la valeur accordée au travail qui donne le sens et le poids de la monnaie, on peut infléchir provisoirement le problème en augmentant la productivité, grâce à toujours plus de machines… Le capitalisme est donc par essence productiviste. Il produit toujours plus de machines, de marchandises, ce qui implique de s’approprier et de piller toujours plus de ressources naturelles, et d’exploiter toujours plus la force de travail. Le capital peut enfin s’emparer de marchés qui ont bénéficiés de très lourds investissements publics, comme, entre autres, la technologie des ordinateurs ou celle d’internet, résultats de décennies d’investissements publics, par l’armée notamment.

La classe dominante est en capacité de dissimuler cette règle fondamentale de chute perpétuelle, mais pas ses effets brutaux. Elle doit donc constamment s’habiller de vertu et jeter l’opprobre sur autrui, radotant cette vieille farce selon laquelle la responsabilité des problèmes émanant du capitalisme reviendrait à l’humanité tout entière. Mais, comment un individu pourrait refuser d’acheter des produits quand, au niveau de la production, ils sont conçus pour se casser au bout de quelques années ou pour empêcher toute forme de réparation ? Et, dans le capitalisme moderne, les choix de consommation n’en sont pas vraiment : quelques financiers possèdent les terres, des quasi-monopoles sur l’alimentation, l’énergie, les matières premières, la distribution, le transport, le logement, les communications, médias de masse, et détiennent l’investissement qui détermine tout le reste, dont l’accès à la consommation. 

Dans ce cadre, toute alternative ne sera jamais que marginale, dans le meilleur des cas et au prix de beaucoup d’efforts, quand elle n’est pas récupérée par le capitalisme « bio » ou « équitable » de grandes surfaces. Collectivement aussi, partager la valeur des profits est illusoire. Tant que le critère de calcul de la valeur économique est ce qui met en valeur du capital, les critères d’utilité sociale du travail seront indifférents au final - et par ailleurs le système conservera sa hiérarchie… Donc, partager la valeur ne change rien à la logique et cette logique bénéficie en premier aux plus riches.

De l’autre côté, la cotisation sociale montre qu’on peut produire sans capital privé. Car contrairement à l’impôt, elle est préemptée non pas sur le profit, mais directement sur la valeur ajoutée, avant le partage entre profits et salaires : ce qui la rend indépendante du profit. La cotisation sociale, indépendante du profit, permet ainsi une production sans capital privé. C’est pour cette raison qu’elle est continuellement attaquée depuis sa création en 1946, en dépit du bon sens.

Si nous étendons les principes de la cotisation sociale et du salaire à la qualification (le salaire des fonctionnaires, par exemple, est inclus dans le PIB - mesure de la production, constituant une mesure salariale du travail des fonctionnaires, mesure indépendante de l’activité de ceux-ci), étendre ces principes peut permettre des productions décidées collectivement, et plus selon la logique de concurrence pour le profit maximum.

Il serait d’actualité, par exemple, de créer une sécurité sociale de l’alimentation. Préempter 8% des dettes privées des entreprises pour les affecter à une caisse sociale de l’alimentation permettrait de financer l’achat de terres ainsi que les investissements pour toute une filiale alimentaire conventionnée de propriétaires d’usage, allant jusqu’à la distribution, ainsi-que 150 euros par habitants, déposés chaque mois sur la carte vitale, qu’on ne pourrait dépenser que chez les producteurs conventionnés, qui devront être propriétaires de leur outil, cultiver bio, localement, construire des outils réparables… Ces productions qui existent déjà mais sont réduits à la marginalité pourraient ainsi se développer et être réellement en mesure de concurrencer l’agro-business (Nestlé, Carrefour…). Il n’y a aucune raison qu’on s’endette pour travailler.

Ce principe serait applicable à tous les autres secteurs clefs de la production : logement, industrie pharmaceutique, énergie, transports, médias libres (indépendants des milliardaires)… - en plus de sauver l'hôpital. Notre système existe depuis 1946 et doit progresser vers une démocratisation des prises de décisions. Sinon il sera attaqué, détruit. 

Luc LOMBARDO

2 juin 2020

 

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TRIBUNE LIBRE. En débat

         

     Bonjour, en réaction aux articles sur le déconfinement des écoles, en tant qu ' enseignante je ne peux que réagir..

   Cela fait 7 semaines que nos écoles sont ouvertes pour accueillir les enfants des soignants ; nous avons dans notre école établi un planning des volontaires, tous ont répondu oui sauf une..Nous avons voulu prendre notre part dans cette crise et nous sentir utiles. Sans masques sans protection nous avons enseigné, juste en respectant les mesures barrières. Aucun enseignant n'est tombé malade en s'occupant des enfants des soignants ( aides soignantes, infirmières, médecins ), enfants dont les parents sont le plus exposés..

   Je remarque surtout que même enseignant dans un village privilégié, un quart de mes élèves n'ont pu être aidé dans la continuité pédagogique , les familles étant fragiles..

   C'est pour cette raison et pour faire face à l inégalité scolaire qu'il faut réouvrir les écoles . J'ai téléphoné personnellement à ces parents en insistant sur le retour à l'école, plus bénéfique que la peur de tomber malade.

   Il n y a pas que le covid qui est contagieux, il y a les émotions aussi et les peurs..

  Je trouve le protocole sanitaire de l 'éducation nationale vraiment bien fait, il donne des mesures concrètes à appliquer dans chaque situation, les sanitaires  , la classe, la récréation ..Evidemment que cela va etre contraignant, que l on va devoir inventer une nouvelle façon d 'enseigner , que l' on va devoir s'adapter ..

   Mais c'est la vie ..Je crois qu il faut que nous sortions de nos sociétés de confort ...Les infirmières, les médecins, les caissières, les éboueurs, les livreurs ont travaillé pendant cette crise  et je remarque que ce sont les enseignants avec leur syndicat qui rechignent à reprendre..Dans notre école nous multiplions les réunions avec la mairie pour assurer la rentrée du 12, si toutes les énergies concordent pour que la rentrée soit réussie elle le sera, dans le respect des règles sanitaires..

   Le rapport au risque a changé, aujourd'hui on ne l 'accepte plus, quels adultes préparons nous ..Des adultes qui auront peur du monde et qui ne s'adapteront pas au changement  et à la vie .Préparons plutot des adultes capables de rebondir face aux situations de crises, de trouver des solutions en eux et surtout capables de surmonter leurs peurs..Oui c'est un virus dangereux, oui il peut tuer mais son taux de mortalité est très faible, et ce sont surtout les personnes les plus vulnérables et fragiles qui meurent ..Parce que cela aussi c'est la vie, l immortalité n'existe pas ..

   En ce qui concerne la responsabilité des directeurs d'école, cela reste la même qu' en tant normal. Aucun directeur n 'est à l 'abri d 'une plainte quand un enfant se fait mal ,ou qu il y a un accident.Leur responsabilité est toujours engagee. Le risque zéro n 'existe pas , les directeurs aidés des maires mettent en place le protocole sanitaire. Ils ont fait leur travail, rien ne pourra leur être reprochés...

   Les virus ont toujours existé, c'est notre rapport à la mort qui à changé..En décembre 68 et janvier 69 la grippe de Hong Kong  a tué 40 000 personnes sans que POMPIDOU n'arrête la France ..Les gens disaient : " c'est comme ça, c 'est la vie" . 

On peut s'interroger sur ce changement philosophique..Face à cette peur, un sociologue a parlé " d une panne de l 'intelligence collective " , il y a eu trop de panique et pas assez de recul et de réflexion ..Il faut raison garder...

 

Mai 2020

Nathalie Nortman. Enseignante 

 

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CONTRIBUTION AU DEBAT   

 

" COMMENT FAIRE FONCTIONNER AUTREMENT L'ECONOMIE SOCIALE ?"                   

BONJOUR,

(Extrait du texte  sur la cotisation alimentaire) 

Une proposition de l’association Réseau Salariat, autour des travaux de l’économiste Bernard Friot * :

  - Prendre un pourcentage de la dette des entreprises et demander à ces entreprises de ne plus rembourser cette partie aux banques mais utiliser cette part de remboursement pour augmenter considérablement le taux de cotisation sociale. Ce serait beaucoup plus intéressant que taxer le capital puisqu’en produisant avec la cotisation sociale on produit SANS capital. Produire sans capital permettrait d’avoir accès aux décisions sur le travail (ex : fonctionnement de La Poste avant et après privatisation).

   Le but serait non pas seulement de défendre la Sécurité Sociale mais d’étendre ses secteurs d’activité. Bernard Friot et d’autres travaillent sur une Sécurité Sociale de l’alimentation.

 - Consacrer 8% de la valeur ajoutée créée (ce qui représente 120 milliards d’Euro  versés par les entreprises) à une cotisation versée à une « caisse » dont le rôle sera de financer l’investissement et la production dans la filière alimentaire Alternative, Bio dont les producteurs sont propriétaires de leur outil de travail. Ils pourraient être conventionnés.  Cette somme sera déduite du remboursement de la dette des entreprises.

   Chaque personne aura 80 euro/ Par moi, pour aller s’approvisionner chez ces producteurs.

   Ce système serait applicable à tous les autres secteurs essentiels de la production : industrie pharmaceutique, transports, habitat, énergie, médias    
 
amicalement;  Julie& Luc


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                                   A PROPOS DU "GRAND DEBAT NATIONAL"

       La Chambrette qui a participé à la réunion publique du lundi 18 février 2019      communique le résultat de ses propositions déposées dans le cahier à la Médiathèque de Signes:

                   

   Si les revendications du mouvement des « Gilets Jaunes » à l’origine du « Grand débat » ne font l’unanimité ni de la classe politique ni des « corps intermédiaires »,  il a eu  un effet certain : faire bouger le gouvernement.

  Les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’extension de ce mouvement populaire à d’autres couches sociales inquiète l’actuel gouvernement et sa politique de « réformes » tous azimuts, auxquelles E. Macron dit ne pas vouloir renoncer. 

   Car le but du « Grand Débat National »  est de désamorcer un mouvement populaire qui a commencé en novembre 2018. Soit plus de deux mois après…

  • Questions qui ne font qu’actualiser un débat de fond : dans une France de tradition centraliste, il est difficile de faire revenir l’Etat sur cette dernière, paralysé par la  constitution de la 5ème République.  

  L’existence d’un tel débat s’inscrit dans ce contexte.  L’ensemble des propositions de ce mouvement social et des autres forces démocratiques permet néanmoins de faire l’état des lieux. Pour aller plus loin.

 

1°–  IMPOTS ET SERVICES PUBLICS.

   Constatons que cette tendance est devenue plus lourde avec les trois dernières législatures (N. Sarkozy, F. Hollande, E. Macron) dans le domaine des services publics. Les réformes en cours se sont faites dans un esprit comptable, aux dépens du citoyen éloigné des grands centres : par la fermeture et la restriction des services dans les postes, le réseau ferré de proximité, les centres d’impôts, maternités, hôpitaux et écoles des communes moyennes …) et cela au profit d’une concentration et du renforcement du niveau métropolitain contre les petites et moyennes communes.

   Les services publics sont le patrimoine de ceux qui n’en ont pas. ; d’où nécessité de les défendre et d’en créer de nouveaux.

  • Rétablir l’ISF : élargir l’assiette de l’imposition du patrimoine et des revenus du capital 
  • Taxer les transactions financières (taxe Tobin)  pour lutter contre la spéculation à l’origine des crises financières.
  • Lutter contre la fraude et l’évasion fiscale avec des moyens et des personnels renforcés.
  • Supprimer la TVA sur les produits de nécessité.

 

                    Pour sortir de cette politique comptable il faudrait prioritairement :

  • Garder et ouvrir des hôpitaux de proximité et des maternités.
  • Refuser les regroupements scolaires et les suppressions de classes et de postes d’enseignants et personnels.
  • Remettre les cantines scolaires dans les services publics.
  • Repenser l’organisation des services publics (la poste, les trésoreries) en termes de PROXIMITE à partir des « pays » (Plus de 800 recensés) et territoires ruraux, des petites et moyennes communes. Mais la concentration actuelle qui découle des lois NOTRe et MAPTAM va à l’ encontre d’une telle avancée et ignore cette possibilité de rapprocher véritablement la demande territoriale et les besoins des usagers.
  • Maintien et défense de la Sécurité sociale (créée à la sortie de la dernière guerre) contre la prolifération des assurances et mutuelles en tout genre.
  • Rénover les transports ferroviaires de proximité et les conserver dans les services publics.
  • Créer de nouveaux services publics dans les domaines de l’eau, de l’énergie et de l’environnement.
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2°–  ORGANISATION DE L’ETAT ET DES COLLECTIVITES TERRITORIALES  

  • Conduire de véritables politiques de proximité, en commençant par limiter le mille- feuille territorial, en donnant aux Communes et aux Régions des moyens budgétaires conséquents, donc en repensant l’organisation territoriale de l’Etat (commune, intercommunalité, Région) ; en faisant des préfets de Régions de véritables Commissaires de la République (loi Deferre oubliée) dont les décisions ne pourraient se prendre sans les décisions des assemblées régionales ; et donc en repensant fondamentalement l’organisation territoriale dans une perspective de mise en place d’un Etat fédérateur et non centralisateur. Question qui va dans le sens d’un fédéralisme différencié  pour l’Hexagone et pour l’Europe.
  • La disparition progressive du département -qui ne répond ni aux exigences de l’histoire ni aux réalités de la globalisation économique- (un beau paradoxe en système néolibéral !), serait une avancée POUR la démocratisation et le respect du principe de subsidiarité dans les faits.
  • Une avancée conséquente serait possible par la transformation du Sénat en Assemblée des Régions.
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3°– INSTITUTIONS, DEMOCRATIE ET CITOYENNETE  

     A -Institutions.  La constitution gaulliste (article 16 et recours à l’article 49-3, ce dernier largement employé dans les mandatures successives) réduit le travail parlementaire à une chambre d’enregistrement ; sans compter un système électoral majoritaire où les législatives succèdent à l’élection du président de la République.  

       Toute solution démocratique réside dans la remise à plat de cette constitution aux tendances néo-bonapartistes. Qu’elle soit amendée ou qu’elle soit le résultat d’une Assemblée constituante (VIe République), elle devra  refonder les processus de la décision politique et pour cela, repenser le mécano institutionnel et territorial. Ce qui implique, à partir de la commune, de décliner de véritables compétences et budgets pour les régions et celles d’un parlement représentatif des courants politiques élus à la proportionnelle. Mais, ce processus démocratique ne sera possible qu’en tournant le dos au centralisme actuel par la redécouverte de l’idée fédérale, à l’origine de la Fête de la Fédération (1789). Encore faudrait-il que cette construction de l’Etat décentralisé se fasse parallèlement et progressivement par la construction d’une Europe politique, sociale et fédérale. La situation politique et ses conflits sociaux, la montée des idées réactionnaires néo-vichyssoises auxquelles nous assistons, découlent aussi de cet ensemble de facteurs structurels à l’origine de toutes les régressions démocratiques actuelles. D’où PROPOSITIONS :

 B -Démocratie participative et citoyenneté :

- Pour rapprocher le citoyen du pouvoir et de la décision aux différents niveaux de représentation :

- Le vote ne peut  être le seul moyen d’expression. Et tout débat public, quel qu’en soit le thème, doit être précédé d’une information démocratique.

 -  Appliquer le principe de subsidiarité ;

-  Respecter le principe de transparence.

Abrogation effective du cumul des mandats. Tout mandat renouvelable une fois.

-  Respect effectif des binômes H/F dans tout type d’élection.

- Recourir au principe du référendum d’initiative citoyenne sur la base de 500 000 demandeurs.

Elections à la proportionnelle.

- Election du Président de la République par le Parlement et succédant aux élections législatives.

 

4°- TRANSITION ENERGETIQUE, ECOLOGIQUE ET  SOCIALE

   La fin des énergies fossiles et le pic de pétrole prévu dans les 15 prochaines années est le constat que la transition énergétique est inéluctable. Aussi la hausse de l’essence est un non-sens qui touche avant tout les classes sociales les plus défavorisées. Mais si les Gilets jaunes ont mis en évidence cette mesure impopulaire et contre-productive pour les matières dérivées du pétrole à l’origine de déplacements coûteux et polluants, ils n’ont souligné au début qu’un aspect de leurs 42 revendications pour le mieux vivre et le bien commun.

La revendication sociale est depuis devenue une revendication structurante des autres revendications. Et la hausse des salaires n’est qu’un des aspects du sentiment d’injustice sociale.

-La transition écologique ne peut donc aujourd’hui être dissociée de la revendication sociale.

  • Tenir compte des engagements de l’Etat pour s’engager dans la transition écologique. Ce qui suppose :
  • Mise en place d’une véritable politique énergétique fondée sur les énergies renouvelables ; et pour cela, l’épargne populaire ne doit pas servir aux énergies fossiles (rénovation des logements, isolation thermique, crédits d’impôts sur 10 ans à taux zéro, etc…).
  • Mise en arrêt progressif des centrales nucléaires (40 ont dépassé leur capacité sécuritaires et continuent de fonctionner). Fessenheim en est l’exemple le plus sensible. Arrêt d’ITER et des nouveaux types de centrales nucléaires. Arrêt de la vente de ce type de centrales en et hors d’Europe.
  • Arrêt des grands travaux inutiles :
  • La politique des transports du quotidien doit l’emporter sur les lignes LGV. La ligne nouvelle (LN-PACA) doit être arrêtée de tout projet dans le cadre de la politique de mobilité. Développement du ferroutage et du meroutage. Arrêt du tunnel Lyon –Turin et de tout projet transalpin entamé.

 

5°- POLITIQUE CULTURELLE ET ENSEIGNEMENT 

      C’est le point faible des GJ et du gouvernement. Aucune mention n’est faite en ces domaines où la réforme Blanquer est la méthode de la concentration des lieux d’enseignement à la carte. Austérité et restriction des postes sont le maître mot. La disparition de matières importantes (philosophie, mathématiques dans certaines sections, langues régionales…).

 

   En ce domaine, comme en d’autres, la prise en compte des cultures de pays est ignorée, alors que d’autres pays d’Europe s’appuient sur cet élément constitutif et ce lien à part entière du développement économique et social.

  • Les « langues régionales » ont disparu des promesses du candidat Macron et l’enseignement optionnel est renvoyé au niveau de « spécialités », sans moyens (affaiblissement des postes aux concours, non application des textes par les rectorats, chefs d’établissement sous pression ou consentants …).
  • L’éducation nationale doit s’enrichir des langues et cultures de pays. Un enseignement d’histoire-géographie doit être adapté aux réalités régionales. La France est en retard sur  de nombreuses régions européennes (Ecosse, Pays de Galles, Catalogne, Belgique et même l’Italie en ce domaine où la loi garantit reconnaissance et moyens).
  • L’imposition du drapeau et de la Marseillaise à l’école, sous la pression de la droite extrême (Ciotti), est un retour en arrière (« le sang impur » comme valeur suprême) porteur de moralisme et de nationalisme réactionnaires.

 

Au regard de ce mouvement social des GJ, constatons une demande sociale d’une partie de la société (classe moyenne inférieure) qui rejoint d’autres revendications syndicales et celles de la société civile.

La question demeure entière : l’aspiration à faire la politique autrement, l’amélioration des conditions de vie, l’élargissement des droits sociaux et culturels, la démocratie de proximité seront-ils entendus ?

   Ce « débat national » peut porter de nombreuses réponses, n’en déplaise à ceux qui ne veulent rien changer et continuer comme avant.

   Ne pas l’entendre serait le risque mortel de cette démocratie formelle que nous subissons.

   Et après?

   Réponse sous peu attendue…

 

 

                                                                                                            ooo000ooo

 

 

 

REACTIONS à propos du débat organisé par l'association sur la LN-PCA (19/01/2018)

 

?" Très belle réussite de cette réunion hier soir, une soixantaine de personnes; pour un coup d'essai c'est un coup de maître". Monique Mermoz

?" Bonjour, et merci de m'avoir informé, seul le coût exorbitant des travaux pourrait faire capoter ce projet. Mais ce genre de projet ressort toujours lorsqu'on l'a oublié. Bien cordialement".Jean-Claude Tempier

?" C'est toujours avec beaucoup d'intérêt que je lis vos mails et communiqués pour la défense de l'Environnement et de notre Patrimoine.(...)Pour ma part, je ne participe plus aux réunions du PNR, car je ne crois plus au débat public, celui là même que vous citez dans votre texte". Loïc Duperier

Réponse : Il s'agit du Débat Public" qui est la forme légale du processus pour ce type de grands travaux et non d'un débat public en général.

?" Très bonne initiative vue la débilité de tels projets et la faim insatiable des promoteurs de tous poils de ce type de projets. Bien cordialement" Jean-Marc Thenoux, Président du Cdd du PNR Sainte-Baume 

?" Félicitation pour votre nouvelle initiative et implication pour la défense des territoires et des Provençaux". Nadyne Chevret . Stop Nuisances Cuers

 

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DEBATS INVITATION Vendredi 14 Avril à partir de18 H, au local du Cercle Républicain du Beausset (au 1er étage du café –Bar « Le Cercle » , CERCLE DU 24 FEVRIER 1

 
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